QAJAQ ROBINSON

« En rencontrant des familles et des survivantes de partout au pays et en écoutant leur histoire, j’ai pu prendre toute la mesure des effets dévastateurs du sexisme, du racisme et du colonialisme. J’ai compris, à chaque vérité partagée par les familles et les survivantes, le véritable sens des mots force, résilience, courage, compassion, honnêteté et intégrité. Toutes les communautés qui nous ont accueillis m’ont démontré la façon dont leurs lois, les liens qui les unissent, leur culture et leur spiritualité permettent l’expression de la vérité et montrent la voie à suivre pour mettre fin à la tragédie des FFADA ainsi qu’à la violence faite aux femmes, aux filles, aux personnes autochtones bispirituelles et de diverses identités de genre. Les familles, les survivantes et les groupes communautaires sont les véritables experts. C’est avec une grande humilité que je remercie tous ceux qui m’ont accueillie dans leurs communautés et qui m’ont confié leur vérité propre. »

La commissaire Robinson est diplômée du Programme de droit Akitsiraq, un partenariat entre l’Université de Victoria et le Collège de l’Arctique du Nunavut. Madame Robinson est née à Iqaluit et a grandi à Igloolik. Elle est une grande défenderesse du Nord. De plus, elle parle couramment l’inuktitut et l’anglais. Elle a été stagiaire à Maliiganik Tukisiiniakvik, a servi de greffière auprès de juges de la Cour de justice du Nunavut sous la juge en chef de l’époque, Beverley Browne, et est ensuite devenue procureure de la Couronne; elle a travaillé dans les divers tribunaux du Nunavut pendant quatre ans.

Avant sa nomination, Mme Robinson était associée au cabinet Borden Ladner Gervais LLP, à Ottawa (Ontario), où elle faisait partie de l’équipe Nord, une équipe multidisciplinaire de 70 avocats réalisant un travail diversifié pour les communautés des régions nordiques des provinces et territoires. Elle a travaillé sur une très vaste gamme d’enjeux touchant les droits des Autochtones. Récemment, Mme Robinson a travaillé comme conseillère juridique au sein du Tribunal des revendications particulières, ce qui lui a permis de voyager dans diverses communautés des Premières Nations partout au Canada. En outre, Mme Robinson était membre du conseil d’administration de Tungasuvvingat Inuit, une organisation sans but lucratif dont les efforts sont consacrés à offrir des programmes culturels et de bien-être aux Inuits à Ottawa.